Archichaut
est le blog officiel
de la galerie café street art
L'artichaut
La galerie l’Artichaut vous présente Combo Culure Kidnapper ou l’art du street art engagé. Combo s’inscrit dans une démarche humoristique et incisive pour dénoncer les plus grands hold ups de nos sociétés. Il revisite des personnages de la bande dessiné ou des plus grandes fictions comme Maître Yoda de Star Wars.
C’est avec des intentions vengeresses qu’il tombe dans le monde du graffiti au début des années 2000. Au lycée, sa prof de français maltraitait tellement ses élèves qu’il décide avec ses copains de taguer sa voiture toujours garée au même endroit. Par chance, ce jour là, elle n’y était pas, et il se sont donc attaqués aux murs de la ville. Depuis Combo a perduré même si toute la bande a plus ou moins continué dans le milieu.
En 2012, il plonge dans le grand bain et s’attaque à Tchernobyl puis à Honk Kong en 2013, avec un message ironique et critique sur le nucléaire et une campagne anti censure chinoise. L’aspect interdit de la chose le stimule car c’est implicitement engagé, mais combo va au delà de ça.
Il met le doigt là où ça fait mal, et n’hésite pas à titiller la Russie de Poutine ou le Régime chinois, pour diffuser ses idées. He’s got nuts ! En 2015, après l’affaire Charlie, il commence à diffuser Coexist, le message de Piotr Mlodozeniec qui joue sur la symbolique des trois grande religions monothéistes.
Avant de signer Combo, il essaye plusieurs blazes. Il cherchait son équilibre dans le mot et les lettres, et comme il le dit si bien, « c’est Combo qui m’a choisi, il m’a forgé un caractère et mon nom de famille c’est Culture Kidnapper. »
Aujourd’hui, il créé au feeling, par rapport à l’actualité, mais au départ, c’était plus pour partager un bon moment avec ses amis après l’apéro. Comparé à certains, il n’avait pas envie de faire ça seul dans son coin et ça se ressent aujourd’hui (lien vers combo à l’affiche)
Grosse frayeur pour Combo quand il se retrouve avec ses potes sur les voies de la sncf pour taguer un mur. Un train arrive à vive allure. Lucide, un de ses amis entraine en courant le reste de la bande pour se planquer dans un abris alors qu’il avait prévu de se plaquer contre le mur. Heureusement, il se serait probablement fait happer… A bon entendeur
10 ans après, plus mature, la police et les procédures judiciaires se font plus rares à force de dialogue et de persuasion et de la reconnaissance qu’il a acquis en 14 ans. Cela ne l’empêche pas, néanmoins de toujours porter un regard différent sur les images qu’on a l’habitude de voir dans les médias, ou notre patrimoine culturel commun plus ou moins accessible. Il nous offre une autre piste de lecture et nous incite à réfléchir.
« Le plus chamboulant, c’était Hong Kong, j’étais pas prêt, je me suis perdu, j’ai vraiment pris une claque. C’était ma première fois en Asie avec un gros message, tout était à son paroxysme à ce moment là. »
« Le pire, c’est Tunis, un peu un voyage raté, j’ai pas eu le temps de coller dans la rue, j’ai pris un coup de soleil, j’ai mal peint et j’ai eu l’impression de tout faire à moitié, sur le plan pro c’était foiré bien que sur le plan humain c’était top. »
Voilà un tour de piste rapide des débuts de Combo Culture Kidnapper dans le vaste monde du Street Art. Ne manquez pas son exposition à Nantes avec Noty & Aroz à partir du 19 novembre.
Découvrez l’influence musicale de cet artiste de talent avec Combo : la compile et un topo plus actuel avec Combo à l’affiche.